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Le monde du cheval dans votre département
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Lettre du 22 septembre 2004

Bien le bonjour des Cavaliers sans Frontières, mais aussi sans organisation et qui s’excusent du retard pris pour communiquer leur bonheur sur le réseau sans frontières de leur amis, partenaires, familles,sympathisants sympas, collègues, confrères intelligents, assistantes…
Ce préambule terminé, nous démarrons le mercredi 15 septembre 2004 sous le soleil brûlant d’impatience de nous voir enfin partir après deux années de préparatifs.

Nous serons très vite mis dans le bain puisque ce premier jour la traversée du Rhin est prévue et ce révélera assez vorace au niveau temps puisque nous mettrons quatre heures pour effectuer le transbordement des chevaux deux par deux en van.
Coté équestre, l’Allemagne se révèle assez étonnante avec ses pistes spécialement équipées pour les cavaliers. Par contre quand on est obligé de quitter ces espaces rêvés pour suivre notre chemin vers Compostelle, ce chemin se révèle de croix : autoroutes, chemins de fer, aérodromes à côtoyer, autos, trains, avions nous frôlants et nous invitants bruyamment à évacuer leurs territoires respectifs. Résultat des courses, nous terminons notre première journée par une chevauchée fantastique dans la nuit étoilée à 21h15. L’accueil qui nous est réservé au Reitstal Schmitz est formidable tout comme il le sera chaque fois dans les centres équestres allemands suivants.

Le lendemain, départ accompagné des décollages et atterrissages d’avions qui nous sont désormais familiers, de barrières de chemins de fer à lever qui effrayent les chevaux, jusqu’à midi, après quoi le décor change et apparaissent les champs de cultures de betteraves, pommes de terre, carottes…mais aussi de tours de refroidissement imposantes et d’éoliennes. Notre troisième étape repart sous les mêmes auspices…et nous entraîne vers notre deuxième galère : nous nous perdons dans le bois de Kreuzau à la nuit tombée. Récupération des rescapés en van à 22 heures. La journée se termine à 1h30 et Morphée ne se fait pas prier pour nous prendre dans ses bras.

Le réveil est idyllique dans la superbe vallée de la Rhur qui est à Zerkall un cour d’eau à la mélodie envoûtante dans une vallée de rêve digne de la plus belle carte postale pour les pêcheurs que sont Jean-Claude et Pierrot. Cette quatrième et déjà dernière journée en Allemagne est une visite guidée par Ralf Dohr à travers l’Eifel… de toute beauté et nous amène à Roetgen à deux kilomètres de la frontière belgo-teutonne.

Nous terminerons ici la première relation épistolaire de nos pérégrinations jacquaires de façon à maintenir nos lecteurs assidus en haleine ( pas de cheval). Nous réjouissant d’avoir de vos nouvelles via notre adresse e-mail recevez chers amis tous les bisous que vous méritez tant nous nous sentons soutenus par l’intérêt que vous avez montré jusqu’ici pour le raid vers notre rêve.

Signé Jean-Claude, Miguel, Mouss, Julie, Pierrot, Anita, Frank and Georges